Parle tout bas, si c'est d'amour...

Publié le par Luna









Résumé de l'éditeur : Une prof de sciences naturelles à qui l’on demande de montrer à ses élèves comment dérouler un préservatif. Une dame de 87 ans qui aime parler d’amour et qui ne craint pas, si on lui pose la question, d’expliquer ce qu’est une branlette espagnole. Des parents d’élèves en colère.Un proviseur dépassé, et qui aimerait juste que son épouse cesse de l’appeler Chou. Une mère qui emmène sa fille dans un funérarium pour lui montrer la dépouille mortelle de celui qui fut son premier amour. Caroline et Olivier ont seize ans, et ils aimeraient parfois que leurs parents et l’Éducation nationale cessent de vouloir à tout prix leur parler d’amour. Puisque manifestement, pour la plupart, ils n’y comprennent rien. Caroline et Olivier s’aiment. Et ils ont peur. Peur de ne pas être à la hauteur de leur amour. Peur de cesser de s’aimer. Leur cœur tremble de confiance et d’espoir. Leur amour est né sous une drôle d’étoile, sous le signe de la bravoure et du danger. Ils ont compris ce que peu d’adultes savent : que c’est parfois dans la plus folle audace que réside la sagesse. Audacieux, ils vont devoir l’être encore. Bien plus qu’ils ne l’auraient jamais imaginé.




Bon, certes, des ados de 16 ans aussi sages, c'est rare... 
Mais ce livre est dépouvu de toute naïveté. Au contraire, il fait si réel qu'on se prend dans l'histoire. Comment les adultes dénigres l'amour, en font une histoire matérielle, sexuelle, médicale même, et oublient les sentiments. Sauf pour une certaine arrière grand-mère... ^^ Alors que les enfants et les ados, eux, le vois comme un rêve, quelque chose de beau, de simple et de naturel. 
Comme un échappatoire à toutes ces horreurs dont le monde se remplit de plus en plus... 

En fait, l'amour à 16 ans, c'est la découverte, le frisson, la peur, la sérennité, le coeur qui s'enflamme, la confiance, et surtout... l'envie de vivre chaque instant, pleinement. 




Extrait : "Il repense à ce qu'à dit l'homme. Faire marche arrière. Et sur le chemin du retour, les mains au chaud dans ses gants fourrés, l'odeur de peinture fraîche plein les narines, il se demande pourquoi désaimer semble si définitif pour tant de monde alors qu'aimer ne l'est jamais, et pourquoi la marche arrière ne s'applique qu'à un certain ordre des sentiments, et pas l'autre, et en croisant les guirlandes lumineuses des voitures tous phares allumés, il se demande pourquoi la vie est une route, comme il le désire tant, certes, mais une route à sens unique." 



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G
Il a l'air bien.
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